La petite halle / Deuxième !

Bonjour à toutes et tous,

Ce dimanche 29 mai sera l’occasion du deuxième marché nocturne à La Mérandière !
Si le temps le permet nous ouvrirons les portes coulissantes pour s’installer dedans-dehors, et accueillir les différents producteurs et productrices de ce marché.


L’équipe sera presque la même que la dernière fois:
Nous sommes en plus rejoints par La ferme de la plaine et ses fromages de chèvres ; élevées en liberté à Bussière-Badil. Sinon, yaourts et fromages de brebis, du safran (et ses  dérivés), de la spiruline, l’épicerie ambulante Le Poids Chiche, du savon, quelques plants et légumes…

Pour la restauration, l’équipe des Renardières s’en occupe, nous serons de notre côté au bar avec les bières pression de La Goule.
Sur scène, nous accueillerons cette fois Charly et son accordéon (chanson française).

Le marché s’ouvrira à 16h30 et durera jusqu’à la tombée de la nuit. A La Mérandière
1 Route du Moulin
Lieu-dit Le Pont
Roussines 16310

Dernier détail : les chiens ne seront pas admis dans le bâtiment, et en laisse en extérieur.

Au plaisir de vous y voir !

 

Des nouvelles d’Avril !

Bonjour à toutes et tous !

Aux nouvelles pour le mois passé : entre ouverture de La Petite Halle et son marché nocturne, un démontage de serres en Touraine afin de les installer sur la ferme, la poursuite des semis et activités de traction animale… !

Les jardins prennent bien forme en ce début de printemps. Après un passage de herse rotative (merci Ludwig !) afin de broyer ce qu’il restait des parcelles de l’année dernière, nous préparons le sol avec nos fidèles ânes. Leur apprentissage est en bonne voie, et notamment le travail aux longues guides; bien que la longe et quelqu’un à l’épaule soit toujours nécessaire. J’espère pouvoir travailler en autonomie, seul avec l’âne et les outils d’ici quelques temps !

Ici, reprise du sol puis billonnage afin d’implanter bientôt la parcelle de courges. Les ânes sont volontaires, tant mieux car c’est l’ensemble des jardins qu’il faut reprendre de cette manière là. Une fois les cultures en place, nous alternerons entre certains entretiens en traction animale, et d’autres uniquement sur paillage.

Dans la serre les semis explosent et commencent pour certains à demander à être transplantés en pleine terre. Pour ce faire, il nous faut encore monter les deux serres que nous sommes allé démonter et chercher en Touraine. Un bon convoi, pour lequel on se doit de remercier le copain Ju ! Si nous espérions au début ramener la serre entière, nous avons finalement du meuler les arceaux pour qu’ils logent sur la remorque et le camion que nous avions loué… Cinquante mètre de long par six de large, un bon volume finalement.

Le dernier dimanche du mois marqua l’ouverture de La Petite Halle, le point de vente directe de la Mérandière. Outre le fait d’y vendre nos produits, nous avons choisi d’en faire un point de vente collectif, pour différents producteurs et productrices des alentours. Nous avons aussi été rejoins par une autre association Roussinoise: Les Renardières et leur four à pizza mobile. Un chouette combo qui donna un marché nocturne, festif et convivial, et qui devrait être reconduit chaque fin de mois, le week-end (le jour n’est pas encore fixe).

Les personnes qui sont venues ont donc pu trouver, pelle-mêle: des pizzas au feu de bois, du Safran et ses dérivés, savons, spiruline, une épicerie ambulante, yaourts de brebis ainsi que quelques légumes, de la bière bio en pression et la musique d’un certain King Slinky… !
Un beau premier épisode, pour ce marché qui démarre tout juste ! Rendez-vous fin mai pour le prochain. Au menu, parait-il : croque-messieurs.

Nous avons hâte de vous revoir ! Les ventes hebdomadaires à la ferme (le dimanche, 15h – 18h) reprendrons courant juin.
D’ici là, nous peaufinons l’espace et avançons sur les cultures…

 

Alex pour La Mérandière

Ouverture de « La Petite Halle » / Dim. 24 Avril

Bonjour à toutes et tous !

Ce début de printemps est synonyme de la reprise de la saison et tout ce qui va avec : les récoltes et les ventes ! Comme prévu, pour cette année, les ventes directe se feront à l’intérieur du lieu, dans un nouvel espace prévu à cet effet : La Petite Halle !
Et l’ouverture a lieu… la semaine prochaine, dimanche 24 Avril.

L’idée du point de vente à fait de la route depuis l’année dernière, et se retrouve aujourd’hui agrémentée de bien des choses et idées…

Le Marché nocturne une fois par mois
16h30 – 22h00

Pour cette occasion, nous nous lions à l’association des Renardières. Equipés de leur four à pizza mobile, ils et elles viendront proposer de bonnes pizzas cuites au feu de bois, à La Mérandière !

Différents exposants (locaux) viendront aussi sous le toit de La Petite Halle pour proposer leurs produits. Vous pourrez donc y trouver, en plus des légumes : des yaourts de brebis, du safran (et ses produits dérivés), de la spiruline, de la viande bovine ou encore des savons.

Une petite scène ayant aussi trouvé sa place, nous accueillerons à chaque fois (au possible) un groupe ou un artiste pour l’évènement (payé au chapeau, pensez-y !). Nous tiendrons aussi une buvette pour l’occasion ! Bière bio en pression, vin et softs pour vous désaltérer, en ce début de printemps…
Nous en profitons pour remercier Olivier pour le prêt du bar et de la scène !

Les Ventes Hebdomadaires
Le dimanche / 15h – 18h

A côté de ce temps fort, nous reprendrons les ventes régulières, une fois par semaine.
Suivant les possibiltés, vous pourrez aussi trouver les mêmes produis qu’au marché. Elles démarerons courant juin, quand la production maraichère sera assez conséquente. Nous vous tiendrons au courant !

Au plaisir de vous retrouver dimanche 24 avril pour ce premier marché à La Mérandière !

Nous en profitons pour vous redonner l’adresse, au besoin:
1 Route du Moulin
Lieu-dit Le Pont
16310 Roussines

 

 

 

 

Des nouvelles de l’hiver !

Bonjour à toutes et tous !

Les billets de La Mérandière reprennent un peu tard pour cette nouvelle année 2022, suite à des problèmes informatiques, et beaucoup de choses à faire cet hiver… Mais les nouvelles reviennent, en ce premier jour de printemps !

Entre travaux dans le bâtiment, premiers semis de l’année, reprise de notre spectacle, plantation des nouveaux fruitiers et taille des anciens, l’hiver fût bien remplit – et à l’heure où j’écris ce billet, le printemps est amorcé depuis quelques temps bien qu’il ne démarre officiellement qu’aujourd’hui, selon le calendrier.

Cet hiver commença pour nous avec la reprise de l’une de nos ancienne activité: celle de marionnettistes. Avant de monter ce projet agricole, nous travaillions dans le spectacle et notamment  avec notre compagnie de marionnettes. Le spectacle que nous avons crée en 2019, au Groenland, était ainsi attendu dans le Maine-et-Loire en ce début d’année – après deux ans sans jouer. Nous avons ainsi repris les répétitions et représentations pour cette nouvelle année ! Nous espérons maintenant pouvoir le présenter sur Roussines d’ici peu…
Vous trouverez le site de notre compagnie ici: => https://castelovska.noblogs.org/

Cette saison où les jardins sont d’avantage au repos est aussi celle où nous pouvons nous concentrer un peu plus sur le bâti. Nous avons ainsi passé une partie de notre temps à préparer l’ouverture de La Petite Halle. Il s’agit du point de vente-directe, où vous pourrez bientôt venir trouver les récoltes et produits issus de La Mérandière (légumes et bientôt le pain), mais pas que ! En effet, cet espace s’ouvrira d’ici peu à d’autres producteurs et productrices de Roussines.
Ouverture imminente et festive, on vous tient au courant !

Afin d’ouvrir au printemps de nombreux chantiers nous occupent: revoir l’électricité du bâtiment (et un gros merci à Marcel pour cette étape !), mettre des ouvertures, aménager, refaire les enduits sur des murs, organiser les ventes…
Nous avons hâte de vous y voir !

Ces temps-ci furent aussi ceux de nouvelles arrivantes: deux poules et un coq (merci à Nico et Lorraine pour ces nouvelles amies à crête !). Il nous a fallu monter un premier poulailler, ce qui nous a permis de valoriser une partie du terrain en friche jusqu’alors.
Pour ce faire, nous sommes partis sur un poulailler mobile, monté sur deux roues, comme une brouette. Ce type de construction a plusieurs avantages: pas de nettoyage, il suffit de déplacer d’un mètre ou deux; pas de plancher ce qui évite fortement la concentration de grains et salissures au même endroit, donc pas de rats; la construction de ce type de poulailler est également assez rapide et simple, par rapport à certains poulaillers fixes plus importants.
Quoi qu’il en soit, les œufs sont bons et le coq chante !

Pour les ânesses, petite amélioration ces temps-ci: l’installation d’un filet à foin pour roundballers !
Une nouveauté quasi révolutionnaire pour nous sur la ferme, à bien des niveaux. Le principe est de laisser libre l’accès au foin, tout en « compliquant » un minimum son ingurgitation à l’aide d’un filet. Cette installation agit sur plusieurs points: les ânes mangent selon leur rythme et besoins physiologiques: quand ils en ont besoin et à la quantité qu’il faut ; le filet évite en même temps les effets de « gavage » ainsi que de gaspillage du foin ; un gain de temps énorme pour nous, qui n’avons plus à distribuer le foin tous les jours – partir quelques temps est ainsi plus simple ; une économie par rapport aux bottes carrées, le foin en balles étant beaucoup moins onéreux.
Enfin, en termes de comportement, il apporte aussi deux points positifs : les ânes ne sont plus « stressés » entre eux sur la nourriture comme ils pouvaient l’être avant ; ils sont aussi plus disponibles pour aller au travail, les repas étant plus dilués dans la journée contrairement à la grosse « ration du matin » qui tombe des fois au moment où il faudrait partir dans les champs.
Donc pour nous comme pour eux, que des avantages à cette méthode !

Au niveau du maraîchage, l’ail a bien poussé depuis les dernières semaines. Les cultures en billons (petites butes montées avec les ânes) se sont révélés très efficaces pour protéger l’ail des fortes pluies de l’hiver. Cette méthode deviendra ainsi pour nous centrale sur la ferme, ce qui justifie d’autant plus le choix de la traction animale.

Nous avons pu voir, dès les alentours du 7 février, revenir du sud les grues les plus frileuses. Un peu plus tard, les premières mésanges semblaient aussi commencer à repérer leurs futurs nids… Le printemps commençait à s’enclencher, déjà ! Avec lui viennent les premiers semis et plantations de l’année qui maintenant s’enchaînent: après l’ail, l’oignon. Après une reprise de sol difficile, nous avons tout de même pu procéder à la plantation. Une grosse session, pour 25 kilos de petites bulbilles à planter, puis pailler. Merci à Jojo et Max pour leur coup de main sur cette étape !

Au niveau des semis, tomates, aubergines, poivrons, fèves et pois commencent à pousser dans la serre et les jardins ! L’installation d’un petit tunnel à l’intérieur permet de gagner quelques précieux degrés, et ainsi rendre possible la germination et la croissance des plants malgré des jours encore assez froids.

Nous espérons maintenant que les germinations se passeront bien et qu’avec elles suivront des belles récoltes pour cette année !

Je vous laisse souhaiter bonne chance à toutes ces petites graines de 2022 (ainsi qu’aux paysans qui les accompagnent dans leur croissance… !), pour que cette année soit aussi bonne que possible… malgré les possibles difficultés qui viendront.

Il reste pas mal d’autres belles choses et personnes qui viennent se lier à La Mérandière pour ce nouveau cycle; je n’en parle pas cette fois, mais vous en aurez des nouvelles bientôt !

Je pars à nouveau dans le Gers, pour une semaine de formation en traction animale avec l’équipe de Prommata. Le retour début avril sonnera le début des gros chantiers pour l’été: ré-installer l’irrigation, préparer les jardins suivants et enchaîner les semis !
Et avec tout ça: on espère, du soleil !

Au plaisir de vous retrouver !
Je serais, pour ma part, à nouveau régulier dans les publications.

Alex pour La Mérandière.

Retour sur // Deuxième chantier collectif – Les Murs !

Bonjour à toutes et tous !

Voici enfin le rendu, après un mois de plein chantier à La Mérandière. Il s’agissait cette fois de monter les cloisons intérieures, en ossature bois et remplissage paille. Ces grosses cloisons nous permettent de séparer les différents espaces au sein du lieu, en trois tiers: le point de vente directe et associatif, le futur fournil, et l’habitat.

Ce chantier à été mené collectivement, nous commencerons donc par remercier toutes les personnes qui ont contribué à son succès: les différents Nico-s, Xav, Matthieu, Lorraine, Tama, Miguel, Romain, Barbara, Camille et Dimitri, Beubeu, Dodo, Bot et Tiffa, Seb, Eric, Delphine, Manu, Marion, Tim, Julie, Phil, Joel du Moulin, Raymond et l’Ecocentre du Périgord-Limousin, Gérard; ainsi que nos familles.

Après le travail de conception et de plans mené par Ivalou, nous avons pu lancer le chantier. Nous avons commencé par recevoir les matériaux, notamment les cent-quarante bottes de paille et quelques tonnes de terre ainsi que les montants de bois. Ensuite, le travail du bois commence: il faut débiter tous les montants aux bonnes dimensions, en déligner quelques unes puis assembler au sol les ossatures, avant de les lever à leur emplacement définitif. Elles seront reçues sur une lisse-basse en béton que nous avions coulé l’année dernière, et protégées des remontées capillaires par une bande d’arase – une feuille d’étanchéité qui fait la coupure avec le sol et empêche ainsi l’eau de remonter dans le bois.

Les différents montants ont tous été assemblés avec des pointes, au marteau. L’assemblage de l’ossature est une affaire de géométrie et d’équerrage, les angles devant être bons à chaque endroit. C’est le moment de remercier plus particulièrement Nico pour le suivi technique sur cette étape !

Une fois l’ossature montée et « calepinée » à la largeur des bottes, il faut attaquer le remplissage-paille. Une étape de force et d’un peu d’adresse, mais surtout de force… Les outils utilisés portent bien leurs noms, entre le « Persuadeur », les « Chausse-bottes » et la « Scie-croco ». Le milieu de la construction paille renvoi vite à un artisanat de la débrouille où les outils s’inventent selon les usages et les nécessités. Un esprit qu’ici nous aimons particulièrement !

L’espace change très rapidement, ce qui rend le travail satisfaisant à ce moment là: deux bottes empilées font un mètre carré de mur posé ! Les premières sont bien entendu les plus simples à mettre en place, l’affaire se corsant un peu plus à chaque étage…

Les bottes sont ainsi empilées horizontalement, ligne après ligne. Une fois une travée mise en place, nous effectuons une « saignée » dans les bottes, dans le sens de la longueur, afin de fixer des tasseaux de bois. Ces tasseaux ainsi pris dans les bottes et fixés sur les montants verticaux jouent un rôle d’anti-déversement, ce qui donne une bonne solidité d’ensemble au mur, une fois celui-ci achevé. En un sens, les bottes se retrouvent compressés verticalement et horizontalement: elles ne bougeront plus !

Une fois les bottes bien en place, il faut passer aux enduits terre. Nous devrons réaliser trois enduits successifs: la barbotine, une première couche d’accroche, ensuite l’enduit de corps qui vient tout lisser, de par son épaisseur, puis l’enduit de finition où l’on choisit teintes et pigments.

Cette partie du chantier n’est pas une chose facile et les matériaux que nous avons reçu ne nous ont pas arrangé… Nous avons utilisé de l’argile pure tout droit sortie de la carrière, mais celle-ci était gorgée d’eau, ce qui formait des blocs solides qu’il nous à fallu casser et émietter afin de pouvoir mélanger l’argile à l’eau. A cette étape, nous devons remercier Dodo pour les nombreux conseils et astuces qu’il nous à donné !
Le mélange argile / eau constitue la recette pour la barbotine, notre première couche d’enduit. Celle-ci va permettre de mettre la paille hors-feu, et de créer une couche d’accroche pour les enduits suivants.

Nous avons fait nos mélanges de grosses poubelles à l’aide d’un « malaxeur », comme un énorme fouet sur une grosse visseuse. La barbotine est ensuite appliquée à la main.
Chaque mètre carré de paille reçoit environ cinq litres de barbotine. Les matériaux durs à travailler, l’humidité et le froid de la période ont rendu ce chantier particulièrement difficile et fastidieux.

De fait, nous avons décidé de ne réaliser que cette première couche d’enduit pour ce chantier. Si celle-ci était nécessaire (pour mettre le tout hors-feu), les autres peuvent attendre des moments plus cléments. Il est d’ailleurs déconseillé de réaliser les enduits de corps en période de gel: ceux-ci, sous l’effet de gel, peuvent venir à se décrocher et tomber du mur… Ne préférant faire les choses qu’une fois, nous ferrons donc cette étape au printemps !

Nous avons cependant profité d’avoir ces outils et matériaux sous la main pour mener un chantier annexe: enduire tout une pièce en parpaings, qui sera la future cave de l’espace de vente. Cette pièce, pré-existante à l’achat, étant l’ancienne salle des moteurs, au moment où la scierie tournait à plein régime.

Pour ce faire, nous avons ici fait les deux couches: la barbotine, puis l’enduit de corps. L’espace étant plus petit et isolé du froid, cela pouvait s’envisager. L’enduit de corps demande un autre travail de confection que la barbotine: plus épais, il est constitué de barbotine ainsi que de paille hachée en « paillette », et de sable. Le tout est ensuite versé dans la bétonnière pour quelques tours !

Le parpaing réagit très bien à la barbotine, bien qu’il l’absorbe très rapidement. Aucun crépis n’a été nécessaire pour faciliter l’accroche. Un ravalement de façade assez simple et rapide, pour le coup ! Outre l’aspect esthétique, l’argile à des propriétés hydrofuges : il permet de réguler l’humidité, ce qui est appréciable pour cet espace !

Pour conclure avec quelques chiffres, ce sont environ quatre vingt mètres carrés de murs-paille que nous avons monté, sur un mois entier de chantier. Une trentaine de personnes ont été présentes, avec une moyenne de cinq personnes par jour. Nous avons utilisé environ cinq-cent kilos d’argile et 140 bottes de paille. L’eau se compte en plusieurs mètres cubes… Financièrement, ce chantier à couté environ 2500€.

Nous avons choisi des murs en paille pour différentes raisons: pour leur qualité d’isolation (à tous les niveaux); pour le fait que tous les matériaux que nous avons utilisés soient locaux (à 45 minutes de chez nous), bio-sourcés et paysans – ce qui s’intègre à la logique d’ensemble de la ferme; pour l’expérience que représente le fait de faire un tel chantier; pour un coût qui reste abordable.
Néanmoins, il est certain que ce type de construction demande du temps. Le chantier fût très fastidieux, fatiguant en raison des charges à porter, et très salissant, argile et paille partout dans le bâtiment. Le fait de le faire en intérieur était cependant un avantage certain. Nous le recommandons donc, mais il faut savoir dans quelle aventure on se lance !

Enfin, merci à Beubeu pour son oeil et ces belles photos !

Nous avons maintenant des cloisons intérieures, et avons pendant tout cela bien mangé, bien bu et bien rit – quand même !
Merci à toutes et tous pour ce beau travail !

A très vite,
Il reste d’autres enduits…

Alex pour La Mérandière

Des nouvelles de Décembre !

Bonjour à toutes et tous !

Ici un petit papier pour ce dernier mois de l’année… Qui, par chez nous, démarra sous la neige… !

Ce ne sont finalement pas ces quelques flocons qui ont ralenti la cadence à la Mérandière, et nous avons bien encore, ô, des choses à faire ! Ce fût notamment le moment de pailler les cultures d’ail, afin d’éviter l’enherbement et de garder le sol couvert et protégé. Les restes du chantier murs-paille furent ainsi facilement mis à profit dans cette partie du jardin. Nous attendons maintenant que l’ail sorte !

Dans l’entretient courant des animaux, il y a aussi les soins que demandent nos brebis. Varna, Steel, et la merveilleuse Honorine ont ainsi eu droit à une bonne session de parage des onglons – soit une petite manucure. Un bon moment pour essayer d’avoir un regard complet et s’assurer que tout vas bien, ce qui semble être le cas !

Au niveau boulange, de nombreuses viennoiseries et pains sont sortis du four ces derniers temps. Chocolatines, croissants, baguettes et pains complets…. Des classiques à réaliser pour le CAP et qui, d’ici là, tombent dans nos ventres… !

Les écarts de température dans nos espaces encore en travaux ne facilitent pas les choses pour la levée et le repos des pâtes, mais cela se fait, aussi bien que possible !
L’aménagement d’un fournil avec une température stable ainsi qu’une chambre de pousse seront des choses indispensables pour pouvoir boulanger convenablement.
D’ici là, la débrouille règne.
Et la boulangère, gère.

Un certain nombre d’autres choses ont aussi trouvé place dans ce dernier mois: de la taille de piquets d’acacia, une petite dizaine d’arbres ont rejoint le verger,  le raccordement d’un poêle (enfin !), l’ouverture de nouvelles zones de pâturage pour les ânes, la stabilisation du sol pour l’entrée du magasin…

Allez,
Nous attendons que la neige tombe à nouveau,
Pour fabriquer un traineau…

A la prochaine !

Alex pour La Mérandière

Des nouvelles de Novembre !

Bonjour à toutes et tous !

Ça y est, nous en avons fini avec notre chantier de murs en paille, le travail à l’extérieur peut donc repartir !

Après un mois entier à monter nos murs, il faut reprendre les ânes. Reprise qui demande toujours une petite ré-adaptation, d’autant plus que cela ne fait pas encore très longtemps qu’ils sont avec nous. Le travail se fait donc à deux, une personne à la tête et l’autre à l’outil.

Nous préparons ainsi des planches de cultures pour planter l’ail, une dizaine de kilos qui trouvent leur place sur six billons (butes) fraichement montés. Il finira sa croissance pour le printemps, au moment de la reprise des ventes; dans l’espoir qu’il n’y ai pas de soucis de sur-humidité et de pourrissement… D’où la culture sur billons, très adaptée à ces contraintes pédoclimatiques !

Si Vaïco (l’âne avec lequel nous travaillons pour cela) à montré quelques réticences au début, la coopération est revenue, et le travail fût fait, joyeusement !
Durant cette journée de nombreuses grues sont passées au dessus de nos têtes, en pleine migration vers le Sud: signe sûr du froid qui vient. Il y a toujours de la beauté à les voir se déplacer, alignées en V et se relayant le poste le plus dur, celui de navigateur, à la tête. L’hiver se met ainsi en place, nous allons donc tâcher d’en profiter, en attendant que les grues ne repassent, dans l’autre sens, au printemps.

D’ici là il nous reste bien des choses à faire: la suite du verger à planter, des clôtures à modifier, l’implantation des jardins à réfléchir,  continuer l’apprentissage des ânes (et le nôtre !), préparer le sol, monter le poulailler, installer l’espace de vente directe, faire du pain, des stages…
On ne s’ennuie pas !

Un article sur le chantier des murs en paille arrive bientôt, j’attends les dernières photos !
A très vite !

Alex

 

 

Fin des ventes pour l’hiver… !

Bonjour à toutes et tous !

Il s’agit ici de mon dernier billet de la saison pour vous annoncer – comme prévu – la fin des ventes d’été. Ce fut pour moi une très belle saison de lancement, avec des ventes tous les dimanches, de juillet à fin octobre. J’en profite donc pour dire merci à toutes les personnes qui y ont contribué ainsi qu’à toutes celles et ceux qui ont acheté et mangé nos légumes !

Les jardins se mettent donc en pause pour l’hiver, le temps pour la terre de se reposer, mais aussi pour moi d’ouvrir de nouvelles parcelles. Les surfaces cultivées vont ainsi doubler pour l’année prochaine ! Plus de diversité et de quantité, et des ventes qui s’étaleront – normalement – sur toute l’année, à partir du printemps.

(Les semences d’ail et d’oignon sont arrivées il y a peu. Après avoir séparé les caïeux, il faut maintenant préparer le sol pour démarrer les plantations d’ail à la mi-novembre.)

Nous profiterons également de ces quelques mois de pause au jardin pour avancer un maximum de chantiers afin d’être plus confortables l’année suivante, et de vous proposer un bel espace de vente !
D’ici là, je ne publierais plus trop d’articles dans cette rubrique mais plutôt dans le rayon « Autres brèves » où je partagerai, entre autres choses, l’avancée des chantiers sur le lieu.

Cela fait d’ailleurs deux semaines que nous sommes en plein dedans. Nous montons les premiers murs, suivant une méthode de construction en ossature bois et remplissage en paille. Ces cloisons vont nous permettre de séparer les espaces et ainsi d’amorcer l’aménagement du point du vente.

Je vous souhaite un bel hiver,
Au plaisir de vous retrouver bientôt !

Alex pour La Mérandière

 

 

Pour le Dimanche 17 Octobre

Bonjour à toutes et tous,
Voici la billet pour les récoltes concernant ce dimanche de mi-octobre !

Vous pourrez donc trouver :

– Tomates (peu, on tire sur la fin !)
– Choux frisés
– Choux Raves blancs géants
– Betteraves
– Courges
– Blettes à cardes rouges ou blanches
– Conserves de Pickles de Courgettes / Idéal en apéritif !

Les ventes se tiennent à la ferme, de 15h à 18h.
La Mérandière;
1 route du Moulin
Lieu-dit Le Pont / Roussines (16310)

Le tournant d’automne est nettement prit cette semaine, et avec lui la fin des dernières cultures d’été. Les tomates arrivent à la fin, les parcelles de courgettes et laitue ont été déracinées pour de bon, les haricots se flétrissent.
Cette semaine fût celle du premier vrai « matin blanc » de la saison, mais sûrement pas le dernier !

Concernant la relève, elle sera courte pour nous cette saison: ce sont les batavias qui arrivent à maturité, ainsi que les choux raves et betteraves, mais ce sera quasi-tout pour cette année, mise à part les éternels choux-frisés. En effet, nous avons de nombreux chantiers à mener, autant sur le bâtiment que sur les jardins, ce qui me pousse à fermer les ventes dès lors que les dernières récoltes d’automne seront épuisées; d’ici quelques semaines.
J’arrête pour mieux revenir et la ferme reprendra sont activité de vente pour la fin de l’hiver, avec un bel espace de vente directe à l’intérieur ! Nous avons déjà hâte !

A part cela, un peu d’attelage rigide cette semaine, avec Vaïco et le tombereau (petite remorque) pour aller chercher du bois afin de lester les bâches qui me servent à occulter les nouvelles parcelles de printemps.

Nous préparons également cette semaine notre prochain chantier collectif: le montage des murs en paille et ossature bois ! Toutes les fournitures arrivent en début de semaine prochaine et nous partons sur deux semaines de construction. Ce chantier achevé, la Mérandière aura bien changée de visage et la partie magasin sera enfin définie dans le lieu. Il restera à l’emménager, puis à poursuivre nos travaux sur les espaces privés… Le confort augmente peu à peu !

Je vous laisse sur quelques photos de la sortie de la roulotte en construction. En effet, il s’agit d’un projet qui vient rejoindre le collectif: l’accueil d’un artisan pour la construction de roulottes poids-lourd. Vous pourrez d’ici peu suivre cette aventure directement sur ce site, sur l’onglet « Les Maisons Remorquables », ou sur sa page !

Bien à vous,
Et à Dimanche !

Alex

Pour le Dimanche 10 Octobre

Bonjour à toutes et tous,
L’article de ce dimanche paraît le jour même, faute à un manque de temps, désolé !
Néanmoins les ventes reprennent, après ces deux semaines de mouvement suite à un départ en stage.

Vous pourrez donc trouver, ce dimanche:

– Tomates
– Laitues d’été
– Haricots beurre
– Choux frisés
– Navets
– Blettes à cardes rouges ou blanches

NOUVEAU !
– Conserves de Pickles de Courgettes / Idéal en apéritif !

Les ventes se tiennent toujours à la ferme, et reprennent leur rythme habituel, 15h – 18h
La Mérandière;
1 route du Moulin
Lieu-dit Le Pont / Roussines (16310)

Cette semaine fût donc bien dense, mais en dehors de la ferme. Je reprends donc le rythme ici, entre reprendre le sol des jardins en fins de culture, poursuivre le travail avec les ânes et préparer de nouvelles parcelles pour, entre autre, des plantations d’ail et d’oignon dans le courant du mois.
Au niveau du bâtiment de nombreux chantiers arrivent, pour créer notre habitation définitive ainsi que le point de vente direct, en fixe et à l’abri, dans le bâtiment. Nous prévoyons une ouverture du magasin pour le printemps 2022, afin d’y vendre nos productions: les légumes, puis le pain et quelques viennoiseries – à venir.

Enfin, dans les gros évènements de la semaine, l’artisan que nous accueillons au sein du projet collectif de La Mérandière est en train de finir sa première réalisation de roulotte. Une maison remorquable de 17m2 vient donc de sortir du bâtiment, avec l’idée de la vendre puis d’en créer de nouvelles.
Suivez le projet par ici => Maisons remorquables (facebook)

Sur ce, je file aux récoltes, à toute à l’heure !

Alex